Les particules fines produites par les moteurs diesel sont à l’origine de la pollution en Ile-de-France, et ont des conséquences sur la santé des habitants de cette région. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de classer ces particules comme cancérigènes. Le niveau d’alerte a été abaissé en début de semaine, et il semble que ce changement puisse se confirmer dans les jours prochains.

Cette alerte avait été déclenchée récemment par l’association de surveillance de la qualité de l’air (Airparif), qui fait autorité dans le calcul du niveau de cette pollution. La préfecture de police de Paris avait recommandé différentes mesures afin de palier à cette situation, comme la limitation de l’utilisation de véhicules fonctionnant au diesel et n’étant pas équipés de filtres à particules, ou bien d’éviter les activités physiques intenses.

Notre ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, a annoncé à ce propos qu’il devenait indispensable de réfléchir à des moyens d’améliorer la qualité de l’air en limitant en particulier la circulation des vieux véhicules diesel qui sont les plus polluants.